Raspberry Pi confirme son intention d’entrer en bourse, à Londres
Le 16 mai à 09h22
2 min
Économie
On en parle depuis des mois maintenant, mais les choses s’accélèrent. La fondation en charge de développer le micro-ordinateur a publié une série de documents sur son site dédié aux investisseurs, confirmant ainsi une information de Reuters.
Raspberry Pi en profite pour faire les comptes : plus de 60 millions de micro-ordinateurs vendus depuis ses débuts en 2012, dont 7,4 millions l’année dernière. Niveau finance, tout va bien : « Pour l'exercice terminé le 31 décembre 2023, les revenus s'élevaient à 265,8 millions de dollars, avec un bénéfice brut de 66,0 millions de dollars et un résultat opérationnel bénéfice de 37,5 millions de dollars ».
« Pour la Fondation Raspberry Pi, actionnaire patient et solidaire, cette introduction en bourse est l'opportunité de redoubler d'efforts pour permettre aux jeunes de réaliser leur potentiel grâce à la puissance de l'informatique », explique Eben Upton (CEO de Raspberry Pi).
La cotation se ferait au London Stock Exchange. Il est prévu de mettre en vente des actions existantes et d’en introduire de nouvelles. Il n’y a pas de précision sur le tarif visé pour le moment, ni sur la date d’introduction en bourse.
« Raspberry Pi a déclaré qu'elle visait une cotation premium sur le marché principal, ce qui signifie qu'elle pourra être incluse dans les indices FTSE. En raison de sa taille, il est probable qu'elle fasse partie de l'indice FTSE 250 », ajoute ZoneBourse.
Le 16 mai à 09h22
Commentaires (17)
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Abonnez-vousLe 16/05/2024 à 11h17
#1
Le 16/05/2024 à 12h39
#1.1
Le 16/05/2024 à 12h41
#1.2
Le 16/05/2024 à 13h41
#1.3
Le 16/05/2024 à 14h39
#1.3.1
Le 16/05/2024 à 15h00
#1.3.2
+
le commentaire précedent
ZcommeDodo
Aujourd'hui à 12h39
#1.1
Pour reprendre ce qui avait été écrit en février dernier : "Eben Upton [...] déclare que cette introduction en bourse offrira plus de moyens à la fondation pour de multiples choses : Former des gens, faire tourner des clubs, améliorer et agrandir les programmes existants. Il estime que les moyens alloués à la fondation pourraient doubler après cette évolution boursière. Avec toujours cette idée en tête que cela ne sera le cas que quand il sera là… Sans aucune garantie derrière."
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Si l'introduction en Bourse lui permet de "seulement" doubler ce qu'elle veut faire, cette introduction ne sert pas à grand chose d'autant que ces missions sont (seront) redondantes (dans le sens répétées sur plusieurs années, l'introduction en Bourse, elle n'apportera du capital qu'une fois.
Donc, à mon niveau d'information, je suis dubitative sur l'aspect industriel ou capitalistique de la chose mais j'ai plus l'impression de privatisation/futur cession de cette même activité industrielle.
Après je vois surement le mal partout.
Le 16/05/2024 à 15h25
#1.3.3
Le 16/05/2024 à 16h55
#1.3.6
Si plus de bénéfices sont réinvestis pour de nouveaux produits, ça fera moins d'argent pour la fondation et ses projets sociaux et éducatifs, ce qui est contraire au but de la fondation.
C'est même probablement une raison pour laquelle ils ont besoin de capitaux extérieurs : ils ne peuvent pas réinvestir assez de bénéfices pour le futur.
Le 16/05/2024 à 16h15
#1.3.4
Le 16/05/2024 à 16h46
#1.3.5
Le 16/05/2024 à 16h58
#1.3.7
Si trop d'employés veulent vendre, ça peut poser un problème de contrôle à terme. Un contrôle d'une société par ses salariés est toujours un problème à terme.
Le 17/05/2024 à 09h20
#1.3.8
Et un contrôle par les salariés en quoi c'est un problème ? Ça ressemble à de la démocratie : la force de travail prend les décisions.
Le 17/05/2024 à 11h00
#1.3.9
Comme la valeur de l'entreprise avait beaucoup progressé, il devenait impossible de garder ce contrôle parce que les salariés et anciens salariés, retraités voulaient ou devaient vendre leurs parts et les salariés restant ou nouveaux ne voulaient ou pouvaient pas racheter : cela représentaient trop d'argent. Et cela malgré tout ce qui avait été mis en place via le PEE pour faciliter ce contrôle.
Le 17/05/2024 à 13h33
#1.3.10
Le 17/05/2024 à 14h18
#1.3.11
Par exemple, la plus grosse SCOP, Acome, a 2000 collaborateurs, soit presque 8 fois moins que SAGEM en 2004, mais ça reste du même ordre de grandeur. Ils étaient 100 en 1950 lors du passage en SCOP. C'est une société qui investit pas mal dans l’innovation et qui doit prendre de la valeur.
Tant que les effectifs sont en croissance et ça a été le cas entre 1950 et maintenant, il est assez facile de revendre les parts des retraités et des partants aux nouveaux arrivants, mais si la valeur de l'entreprise croît plus vite que l'effectif, ça finira pas poser un problème.
Et oui, c'est un problème d'argent, mais l'argent est assez utile quand même autant pour les entreprises que pour les personnes.
Sur mon premier commentaire, je ne me plaçais que sur la perte de contrôle de la société par les salariés, pas sur le contrôle lui-même qui est plutôt bien, je l'ai vécu 20 ans, donc j'en connais les avantages.
Le 16/05/2024 à 13h44
#2
Le 16/05/2024 à 14h25
#2.1